Un article signé par Patricia FOILLARD graphiste freelance Lyon Nord – Villefranche sur Saône

Dans notre société, où la communication est au centre de toutes nos préoccupations, le métier de graphiste a su trouver une place de choix. Cet expert est le seul capable de faire de vos visuels des supports convaincants et de valoriser votre image de marque. Mais au fait, comment reconnaît-on un bon graphiste ? Quelles qualités font la différence ?

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Leçon n°1 : Des compétences techniques tu auras

Quand on voit l’aisance avec laquelle certains évoluent sur Photoshop ou Illustrator, on pourrait croire qu’ils sont tombés dans la marmite du graphisme dès la naissance. Mais derrière les jolis logos et les cartes de visite impeccables se cachent des talents techniques bien réels. Et oui, ne devient pas graphiste qui veut ! Avant de se lancer dans le grand bain et de partir à la conquête de sa clientèle, ce professionnel a passé des heures à apprivoiser les logiciels de création, à connaître les rouages de la communication visuelle et les diverses techniques pour des supports équilibrés. Bref, l’improvisation ne fait pas partie de son vocabulaire.

Leçon n°2 : À tes clients tu t’intéresseras

Ça y est, le premier contrat est signé et le champagne prêt à être débouché. Mais avant de démarrer en trombe la réalisation du support visuel d’un client, un petit briefing s’impose. À ce moment-là, l’écoute est la meilleure alliée du graphiste. C’est en tendant l’oreille qu’il va saisir la personnalité de son interlocuteur, les valeurs que ce dernier souhaite mettre en avant à travers les visuels et aussi l’objectif de ceux-ci. Le design d’un flyer sera forcément différent entre deux clients, ce qui nécessite à chaque fois une écoute renouvelée.

 

Leçon n°3 : Un petit grain de folie tu oseras

Les supports de communication fades très peu pour nous ! C’est alors que la créativité fait son entrée et vient subtilement compléter la technique. Si vous passez par un graphiste, c’est sans doute que vous voulez vous distinguer de la concurrence et marquer les esprits. L’idée est donc d’oser afficher sa différence dans ses visuels de façon à ce qu’ils puissent être reconnus et reconnaissables par votre cible. Attention toutefois, car petit grain de folie ne rime pas avec mauvais goût et couleurs criardes. Grâce à la créativité et à l’imagination du graphiste, cette légère touche d’originalité peut être visible de diverses façons : une police de caractères, un logo sympathique, des couleurs bien harmonisées ou un design qui change.

Leçon n°4 : De la vitamine à gogo tu transmettras

Assis derrière l’écran de son ordinateur, on peut avoir le sentiment que le graphiste est coupé du monde. Or, son sens du contact et son charisme font partie de son armada professionnelle. Sympathie, joie de vivre communicative, pep’s…Un cocktail vitaminé que le graphiste peut mettre au service de ses clients pour une atmosphère de travail conviviale. Terminée l’époque où professionnalisme rimait avec froideur. Désormais, le graphiste peut afficher fièrement sa sympathie et nouer des liens humains forts avec ses interlocuteurs. Une qualité qui se répercutera sans aucun doute visible sur ses créations.

Leçon n°5 : Par amour tu travailleras

À tous ceux qui choisissent d’être graphiste par dépit, inutile de préciser que vous faites fausse route. Pour évoluer sur les logiciels graphiques avec aisance, quoi de mieux que d’aimer pianoter sur son clavier. Comme pour beaucoup d’autres, c’est un métier de passion qui ne peut être bien fait que si l’on aime se mettre à la place de ses clients pour déceler la charte ou le design qui les valoriseront. Se lever chaque matin de bonne humeur pour dénicher les nouvelles tendances graphiques et pour concevoir le support qui fera mouche, quel plaisir !

5 leçons pour décrire un aussi beau métier que celui de graphiste, est-ce finalement suffisant quand on connaît sa diversité ?