Vendre ses produits, c’est bien. Mais en vendre davantage et fidéliser sa communauté, c’est encore mieux. Alors on fait comment ? Plusieurs outils, dont la newsletter, sont les bases d’une stratégie de communication qui fonctionne du feu de Dieu. Pas toujours utilisée par les entrepreneurs, elle peut générer de nouveaux clients et séduire ceux qui vous suivent déjà si vous savez bien l’utiliser. Newsletter mode d’emploi, c’est parti !

stratégie de communication la newsletter

Rien ne sert de courir…

Maintenant que vous savez que la newsletter peut contribuer au décollage de votre business, vous sautillez partout, prêt à publier le premier contenu que vous trouverez. On ne le répètera pourtant jamais assez : la précipitation est la pire ennemie de votre communication. Vos contacts ont attendu votre fameuse newsletter des mois, voire des années, ils pourront bien attendre quelques semaines de plus.

Commencez tout d’abord par réfléchir à l’utilité de votre newsletter. Va-t-elle vous servir à diffuser vos promotions ou une actu, ou bien à générer du trafic vers votre site ? Va-t-elle encore permettre d’annoncer des événements ou proposer des astuces sur vos produits ? Allez-vous enfin y exposer les coulisses de votre entreprise ? Les raisons de faire une newsletter sont nombreuses et elles détermineront sa fréquence d’envoi, généralement mensuelle ou trimestrielle.

Lorsque la base du contenu est arrêtée, vous pourrez définir votre cible et mettre sur papier vos arguments pour que la newsletter atteigne l’objectif fixé. Ce mini cahier des charges servira de fondations pour vos news à venir et, même s’il prend du temps au départ, il vous en fera gagner ensuite.

Niveau contenu, certaines rubriques sont régulièrement présentes. Après l’édito du chef (vous), pourquoi ne pas mettre l’un de vos clients en lumière, avant de faire un article sur votre actu et un sur un produit / service. L’idée est d’avoir une trame plus ou moins fixe pour donner des repères, mais aussi de proposer de l’inédit. Les consommateurs qui vous suivent n’aiment pas le réchauffé qu’on se le dise ! Avec un titre sympa et une image bien choisie, ils auront envie de vous lire jusqu’au bout et de cliquer sur les liens menant à votre site web ou à vos réseaux sociaux.

 

Côté technique, ça se passe comment ?

Attaquons-nous maintenant à la forme et aux aspects plus techniques.

Pour commencer, la newsletter peut avoir deux formats : le 100% texte ou le HTML. Alors que le premier n’a aucune image comme son nom l’indique, il est le plus simple d’utilisation mais aussi le moins glamour. Quant au HTML, son alliance texte-images le rend plus attractif et plus pro. Avec 50% d’images max, il peut être lu sur tous les supports, et il inspire confiance car il reprend les codes graphiques de votre entreprise, comme votre charte ou votre logo. Résultat, le point va au format HTML, dont le taux de clics internes est meilleur grâce aux liens et aux boutons qui incitent davantage qu’un texte brut, et grâce à l’attractivité des images et des couleurs.

Par ailleurs, je vous imagine déjà décomposé à l’idée de créer une newsletter en format HTML. Pas de panique ! En plus du graphiste qui peut concevoir ce joli petit support rien que pour vous, il existe des solutions d’emailing où vous pouvez personnaliser vous-même votre newsletter. Vous passerez sûrement un peu de temps la première fois, mais quand vous aurez créé votre modèle, dont la largeur n’excède pas 600 pixels, ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir.

De plus, chaque détail compte et vous devez toujours garder à l’esprit que vous écrivez la newsletter pour votre cible et non pour vous. Ainsi, après avoir personnalisé votre adresse mail et votre nom pour un envoi plus personnalisé et chaleureux, trouvez un objet qui donne envie d’ouvrir la newsletter. Rien de farfelu, car il faut faire court et être clair pour que l’envoi arrive à destination. Sachez que l’objet du mail compte pour 47% dans la décision d’ouvrir ou non celui-ci et, sans objet, vous aurez 69% de risques de finir dans la corbeille des boîtes mails. Inspirant, non ?

Enfin, un point important que l’on oublie régulièrement : la lisibilité en ligne. Il vous est sans doute déjà arrivé de recevoir une newsletter intéressante mais que vous ne pouviez pas lire telle quelle sur votre messagerie. Vous cliquiez alors sur le petit bouton « Lire la version en ligne » qui, par magie, donnait accès au contenu. Pensez donc à l’inclure dans votre newsletter pour ne pas perdre des lecteurs en route. Et quitte à évoquer les éléments importants, le lien de désinscription en fait lui aussi partie. Vous aimeriez que tous les destinataires de votre newsletter la lisent avec la plus grande attention, mais malheureusement ce ne sera pas le cas. Conformément au Règlement général sur la protection des données (RGPD), vous avez l’obligation de mentionner la possibilité de description dans vos envois. Ce n’est donc pas pour blesser votre orgueil, puisqu’il s’agit d’une obligation légale.

Enfin, quand tout est prêt, il est l’heure de commencer la vérification générale avant la diffusion généralisée. Elle consiste notamment à vous envoyer à vous-même la newsletter sur vos différentes messageries électroniques et à tenter de la consulter sur plusieurs supports pour en vérifier la lisibilité et l’affichage. Si tout est ok, vous êtes paré pour le grand saut.

Et quand vous serez redescendu de votre petit nuage, il restera une dernière étape avec l’analyse des retours et des statistiques. C’est cela d’être un bon communiquant perfectionniste : toutes les excuses sont bonnes pour s’améliorer en continu !